2011.06.26 20:54
Rapports des bénévoles : le 26 juin 2011―Ile Katsurashima des îles d'Urato―
(Mme A., femme de 60 ans, habitante de Tokyo)
Les pêcheurs de cette île élèvent des algues et des huitres dans le rapport de 9 à 1 .  Les pêcheurs traitant des algues s'appellent « Noriya-san » en général.
Nous avons aidé des « Noriya-san » tous les 3 jours à fabriquer des radeaux d'élevage.  D'après eux, en meilleure saison, ils peuvent faire la récolte 5 fois pendant l'élevage.  Les 3 premières récoltes permettent de produire des algues proprement dites.  Les autres sont affectées à des algues assaisonnées, des tsukudani (algues conservées cuites dans de la sauce de soja), etc.  Les algues sont généralement sensibles au changement climatique et ils sont forcés d'aller les récolter en mer selon le cas pour éviter qu'elles soient détériorées.  C'est ainsi qu'ils ne trouvent aucun moment d'inattention.  Par ailleurs, ils souhaitent acheter des sécheurs d'algues et investir de l'argent dans l'entretien y afférent s'ils avaient de gros revenus.
Catégorie:Iles d'Urato|Réunion RENTAI TOHOKU
2011.06.26 20:54 admin











 Les sécheurs (V photo) de 5 pêcheurs ont été remportés par le tsunami.  Comme cette machine coûte 40 millions de yen par unité, il est difficile de prévoir un nouvel investissement productif.  Ils ont donc décidé d'utiliser les 5 machines restantes en commun.
Les sécheurs (V photo) de 5 pêcheurs ont été remportés par le tsunami.  Comme cette machine coûte 40 millions de yen par unité, il est difficile de prévoir un nouvel investissement productif.  Ils ont donc décidé d'utiliser les 5 machines restantes en commun. Bénéficiant d'un beau temps permettant de nous faire sentir le début de l'été,
Bénéficiant d'un beau temps permettant de nous faire sentir le début de l'été,  Les pêcheurs agissaient tous gais.  Cependant ils m'ont dit, pendant le découpage des cordes pour les radeaux des algues, qu'ils devaient procéder à la fabrication des radeaux 2 ans de suite, puisque les radeaux d'élevage avaient été remportés également par le séisme et le tsunami du Chili l'année dernière.  Il m'a semblé qu'ils adoptaient toujours une attitude positive.
Les pêcheurs agissaient tous gais.  Cependant ils m'ont dit, pendant le découpage des cordes pour les radeaux des algues, qu'ils devaient procéder à la fabrication des radeaux 2 ans de suite, puisque les radeaux d'élevage avaient été remportés également par le séisme et le tsunami du Chili l'année dernière.  Il m'a semblé qu'ils adoptaient toujours une attitude positive. Comme il pleuvait légèrement hier (le 11/06/2011), j'ai aidé tous les pêcheurs à faire des pièges pour les radeaux dans l'atelier.
Comme il pleuvait légèrement hier (le 11/06/2011), j'ai aidé tous les pêcheurs à faire des pièges pour les radeaux dans l'atelier. Je les ai aidés à ramasser des épaves flottantes sur les plages.  En fait, j'ai découvert la situation misérable dans laquelle 3 grands conteneurs et 4 bateaux y ont été rejetés.  L'odeur de pourriture des poissons était tellement forte que je ne pouvais pas me rapprocher du conteneur ayant exhalé la plus forte odeur.
  Je les ai aidés à ramasser des épaves flottantes sur les plages.  En fait, j'ai découvert la situation misérable dans laquelle 3 grands conteneurs et 4 bateaux y ont été rejetés.  L'odeur de pourriture des poissons était tellement forte que je ne pouvais pas me rapprocher du conteneur ayant exhalé la plus forte odeur. « Je suis avec vous », « je ne peux rien faire mais au moins une portion », « j'ai pensé qu'il vaut mieux faire don à un projet concret de la pêche plutôt qu'à une organisation avec laquelle on ne peut savoir l'utilisation de notre argent »..., ce sont des messages reçus au téléphone par ceux qui souhaitent participer au "Projet de restauration Ura-To-Uminoko". Il y a même eu un coup de téléphone par une personne agée plus de 80 ans. Chaque message d'entre eux m'a ému avec leur sentiment profond et chaleureux pour le soutien. Je s'inclinais devant le téléphone.
« Je suis avec vous », « je ne peux rien faire mais au moins une portion », « j'ai pensé qu'il vaut mieux faire don à un projet concret de la pêche plutôt qu'à une organisation avec laquelle on ne peut savoir l'utilisation de notre argent »..., ce sont des messages reçus au téléphone par ceux qui souhaitent participer au "Projet de restauration Ura-To-Uminoko". Il y a même eu un coup de téléphone par une personne agée plus de 80 ans. Chaque message d'entre eux m'a ému avec leur sentiment profond et chaleureux pour le soutien. Je s'inclinais devant le téléphone.  Pendant le nettoyage de la plage, j'ai entendu par un habitant de l'île qu'il y a deux types de gens ; d'un côté ceux qui ne font pas attention au nettoyage de la plage dans ces circonstances où des maisons détruites restent telles quelles, et de l'autre côté ceux qui souhaitent activiser le tourisme de l'île. Ces derniers veulent reconstruire le plus tôt possible la partie importante pour le tourisme : la plage et la pêche, etc.
Pendant le nettoyage de la plage, j'ai entendu par un habitant de l'île qu'il y a deux types de gens ; d'un côté ceux qui ne font pas attention au nettoyage de la plage dans ces circonstances où des maisons détruites restent telles quelles, et de l'autre côté ceux qui souhaitent activiser le tourisme de l'île. Ces derniers veulent reconstruire le plus tôt possible la partie importante pour le tourisme : la plage et la pêche, etc. Dans la conversation avec des habitants de l'île, j'ai trouvé pas mal de gens dont le cœur est tombé jusque'à près de la dépression. Bien que mon travail ait été petit, plusieures personnes m'ont adressé la parole encourageantes; «comme vous nous aidez tant que ça, je tiendrai le coup, ne renoncerai jamais.»
Dans la conversation avec des habitants de l'île, j'ai trouvé pas mal de gens dont le cœur est tombé jusque'à près de la dépression. Bien que mon travail ait été petit, plusieures personnes m'ont adressé la parole encourageantes; «comme vous nous aidez tant que ça, je tiendrai le coup, ne renoncerai jamais.»
